«J’ai suivi deux stages avec Ilse, à 3 ans d’intervalle, sur des sujets et avec des approches différentes mais aux résultats à chaque fois saisissants.

Saisissant est vraiment le mot, j’ai été littéralement saisie par sa méthode. Et sur le long terme. Me remémorer ces stages, c’est réanimer à chaque fois les bénédictions que j’ai reçus. Ses médiations par la nature sont de précieux présents.

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La méthode est aussi simple que magique et profonde.

Cette cohérence si juste, caractérisée par cette simplicité si efficace, m’a permise d’avoir confiance instantanément, en Ilse et ses propositions, en moi - ce qui est déjà une belle réalisation, un critère de réussite de stage de développement personnel -, et … cette sensation d’unité provoquée par cette pratique m’a aussi donné confiance en notre monde - ce qui n’était pas clair au moment du stage et qui est devenu un profond ancrage dans ma vie plus tard.

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Si cette pratique est simple, elle n’est pas facile à expliquer pour autant. Parce qu’elle est entière, s’applique dans une entièreté, elle ne peut pas se décrire en étapes, avec des coordinations entre des sujets ou des objets. Ilse parle d’intuition. Oui, c’est quelque chose qui vient de l’intérieur exprimé par la nature.

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Pour expliquer cette démarche, je dois vous raconter mon expérience.

J’ai posé une question à la nature, qui m’a répondu.

Dans une forêt karstique, aux allures mystiques, du Jura, nous étions 5 stagiaires autour d’Ilse. Elle nous a proposé de choisir un sujet sur lequel on avait un questionnement et de trouver un lieu qui nous appelle. J’ai cherché. Un lieu qui m appelle? Je ne comprenais pas ce que cela pouvait vouloir dire. Mais, en marchant, soudain, j’ai trouvé. Un endroit m’attirait. Dans le doute, j’ai cherché ailleurs mais rien dans les environs n’avait son charme, aucun autre espace de sous-bois n’avait son attrait. Alors, dans ce lieu déterminé autour d’un frêne, un échange avec mon intériorité s’est installé. L’écosystème autour de moi parlait de ma situation, du contexte compliqué à l’intérieur duquel je ne savais plus évoluer, ce sac de nœuds aux variables aléatoires et avec ses différents protagonistes. En dialogue avec la nature, je pouvais lire mon écosystème, et voir, toucher, sentir, ressentir ma position. Par la médiation de la nature, je pouvais… me positionner. Comprendre, lire, entendre ce qui me semblait flou, indéchiffrable, mystérieux. C’est les yeux rieurs, pleine de joie, que j’ai accueilli sur ce qui était devenu mon île, Ilse et le groupe. Et, en mouvement dans mon paysage intérieur, je leur ai partagé ma traduction ressentie, les résultats de mon intuition. Ils ont validé mon propos. Oui, ils voyaient bien cet arbre droit qui trouvait son chemin vers la lumière. Ils voyaient bien ces tâches de mousse sur son tronc comme une échelle facile à gravir. Eux aussi étaient touchés pas ce lieu, et par mon histoire, et par leurs corrélations. Alors, tour à tour, ils m’ont lu et m’ont raconté, l’histoire du lieu, la mienne, à la lueur de leur propre vécu. Sur les conseils d’Ilse, j’ai ramassé une branche du frêne, mon messager ce jour là, et depuis, je n’ai plus aucun doute sur ma question. J’ai eu une réponse très physique, solide. C’est tout de même la nature qui s’est exprimée, dans un moment de tendre unisson avec elle. Ce n’est pas un souvenir, ou une affirmation d’autrui que je peux inverser ou faire tanguer, même avec le temps, ou par des changements dans ma vie, non, c’est droit, fixe, et solide, comme ce frêne qui se dressait jusqu’au ciel ce jour là pour me dire: «vas-y, c’est bon».

Et depuis, j’ai aussi confiance en ce monde qui m’entoure, cette nature bienveillante, cette terre qui me porte, me supporte, me soutient. Et depuis, je ne suis plus seule envers et contre tous, mais à ma place.»

Marguerite Boissard

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